lundi 26 novembre 2012

Histoire de temps

La semaine s'annonce chargée. Pour tout vous dire, je suis énervée par la non-organisation de ma fac. Parce-que la semaine dernière, ne pas avoir cours jeudi et vendredi mais samedi oui, c'est chiant. Je me suis levée avec Kichou les jours où il avait cours, et je l'ai réveillé samedi matin. Donc dimanche, on était bien claqués. Et cette semaine, cours d'aujourd'hui (mais j'ai séché)(je sais, c'est mal) à samedi. Sauf que voilà le vrai problème : dimanche, on part en voyage d'étude à Paris. Ce qui fait donc que je vais passer deux semaines sans repos, juste au moment où le reste du monde prépare les fêtes. En plus, pour tout arranger, vendredi, j'ai cours dans un mini bled paumé à une heure de route de Montauban. Ce qui me fait rentrer à Toulouse vers 20h. Pour aller en partiel le lendemain.

Bref, mon discours n'est pas très clair, mais le problème vient en fait du nombre d'heures de libres qu'on a dans la semaine entre des cours. Comme il n'y a rien pour nous accueillir si on veut travailler (la BU est toujours pleine d'étudiants en droit), ces heures sont perdues. Pourquoi ne peuvent-ils pas faire en sorte de rassembler nos heures de cours ?

Ah oui aussi ! Je n'ai toujours pas eu mon emploi du temps de décembre. c'est à dire que je reviens de Paris le 4, et qu'après, c'est l'inconnu. Super pour s'organiser !

jeudi 22 novembre 2012

Dans un mois

Le 22 décembre, ce sera le premier jour des vacances. Je serai en train de préparer activement Noël. Ce sera un samedi, on fera des tonnes de courses pour les fêtes. Ce sera le lendemain de mon anniversaire, je serai en train de profiter des cadeaux mirifiques qu'on m'aura offert. Je regarderai Kichou partir avec sa mère sans savoir exactement quand je le reverrai, mais en ayant déjà prévu le premier de l'An ensemble. Je composerai le menu du Réveillon avec Maman et les filles, on en prévoira trois tonnes de trop pour pouvoir manger le 25 sans cuisiner. On en aura finalement assez pour toute une semaine. J'aurai un pincement au cœur en me disant que déjà, l'année est presque finie, Noël presque passé, 2013 presque là. Puis je me consolerai en pensant aux repas de famille. Je recevrai sans doute des coups de téléphone pour me souhaiter un joyeux anniversaire en retard. Je me coucherai le soir en me disant : "Plus que demain !". 

Bref, on aura officiellement survécu à la fin du monde.


La voyante du calendrier de l'Avent 2011 de Toulouse

mercredi 21 novembre 2012

Tranches de vie à Montauban

Ce père et sa petite fille que je croise dans la rue : elle est enjouée comme tout, sors des "Tu sais Papa ?" à tout bout de champ, sautille à ses côtés. Il est jeune, un style des cités, jogging large, casquette vissée sur le crâne rasé. Il lui répond des "oui" laconiques. Je le trouve un peu indifférent. Jusqu'au moment de traverser la route. Machinalement, il sort la main de sa poche et la tends vers sa fille déjà grande, déjà presque de l'autre côté. Le pied déjà posé sur le trottoir d'en face, elle remarque sa main et l'attrape. Nos routes se séparent, ils s'éloignent main dans la main, le sac rose de la fillette accroché à l'épaule de sa "racaille" de père.


Ce petit mec, pas plus de 12 ou 13 ans, qui prends l’ascenseur avec son vélo. Pourtant, le panneau est très clair. Interdit aux deux-roues. Il pensait être seul à cette heure là, ça se voit dans ses yeux quand il croise mon regard. Vais-je lui adresser des reproches ? Il se demande. Il carre les épaules et se détourne. Je souris. Il faut que jeunesse se passe. 


Cette gamine, adolescente déjà, que je croise et qui me jauge ouvertement du regard. Puis qui a la grâce de rougir quand elle voit que j'ai remarqué son manège.


Ce couple de petits vieux qui se promènent dans le brouillard du matin. Les personnes âgées se sentent obligées de sortir dès 8h du matin, peu importe le temps ou la température.


Ce grand dadais qui trébuche dans les escaliers en me voyant descendre. Qui devient rouge tomate sous le rire de ses amis, et qui me passe devant en me snobant. Mon tort ? J'étais en mini-robe.


Tranches de vie quotidienne, tranches de rue, tranches de gens qu'on croise et qui nous marquent, qui nous attendrissent ou qui nous inspirent. 



L'automne et le Tarn




dimanche 18 novembre 2012

Skyfall

Hier soir, nous sommes allés voir Skyfall. C'était le premier James Bond que je voyais au cinéma. Et c'était énorme. La photo est excellente. La musique est parfaite. Daniel Craig campe un 007 ultra british, et ultra sexy/classe/canon/parfait (pas de mentions inutiles). Javier Bardem est génial. Kitsch juste ce qu'il faut, torturé et le cerveau grillé comme tout bon méchant. La James Bond girl meure au bout de trois scènes, je crois que c'est celle qui fait le moins long feu. Mais bon, je l'aimais pas, alors je ne l'ai pas regrettée. Et franchement, les clins d’œils aux James Bond précédents étaient bien trouvés. Le nouveau Q ? Parfait ! Sa bonne petite tête de jeune geek surdoué est complètement en accord avec l'ambiance du film. En plus, il y a vraiment des scènes d'anthologies, et quelques répliques bien croustillantes. L'humour so british de l'agent 007 me fait complètement fondre. Sans compter les scènes émouvantes, effrayantes (l’ascenseur me fait encore frissonner), grandioses...
Vous avez compris, j'ai adoré ! Si vous avez l'occasion, allez le voir au cinéma, sinon allez y quand même (ou attendez la sortie DVD).

En bonus, la chanson magnifique qu’Adèle chante pour le film.


jeudi 15 novembre 2012

Toulouse mon amour

J'ai envie de sortir. Je ne fais rien depuis des mois. Je veux revoir ma ville. Parce-que bon, le trajet jusqu'à la gare en métro c'est pas exactement propice à l'admiration. Donc c'est décidé. Samedi, je sors. Je vais faire les magasins, chercher des cadeaux de Noël, des décorations, flâner, faire les courses aussi. Lever le nez pour regarder les briques roses. Râler contre les travaux. Entendre l'accent chantant des commerçants. Bref, vivre, dans ma ville. Ma ville qui me manque.


Dea, dea, deam, deae, deae, dea

Le mercredi, j'ai deux heures de latin. J'en avais fait pendant deux ans au lycée mais j'ai voulu tout reprendre à zéro. Et franchement, j'ai bien fait. J'ai compris en deux mois des choses que je n'avais pas comprises en deux ans. Après, il a fallu que je m'habitue à avoir des cours qui ressemblent à des cours de collège, mais un peu de rigueur ne fait de mal à personne.
Tout ça pour dire que j'adore le latin. C'est en lien avec ma passion pour l'histoire et les mots évidemment, mais c'est aussi parce-que le latin a une très belle sonorité. Et puis, comprendre l'origine du français, c'est juste énorme.

mardi 13 novembre 2012

Moi, Lolote, presque 21 ans, 1m59

J'attends Noël. Voilà c'est tout. Et je sais que je m'y prends tôt.



PS : Père Noël, au pied du sapin que je fais fort joli (mais cette année il ne sera pas rouge et doré, ne te trompe pas de sapin) je voudrais :

Les Jeffrey Campbell Lita en version Mint Suede

OU (mais les deux c'est bien aussi)


Les Daffodile Lady Glitter de Christian Louboutin


Mon côté biatche à paillette de s'estompe pas avec le temps. On pardonnera donc mes goûts de luxe.

samedi 10 novembre 2012

Chronique d'une journée ordinaire (mais fatiguante)

Vendredi, 6h. Le réveil sonne. J'ai mal dormi, la toux et le chat ont gâché ma nuit. Difficilement, je me lève. Je suis épuisée alors que la journée n'a pas commencée. Je me force à prendre un petit-déjeuner pour tenir le coup jusqu'à midi. 
7h. Départ de l'appartement. Direction la gare. Kichou m'accompagne. On prends le métro. Je dors debout. Je suis dans le flou le plus total. On arrive à la gare. Mon train est affiché mais arrivée au quai il est marqué comme train à l'arrivée et pas comme train au départ. Je monte quand même dedans. Je croise la professeure qui assure les cours aujourd'hui. Elle aussi se demande si c'est le bon train. On attends d'avoir plus de renseignements. Finalement, la voix électronique nous renseigne. C'est le bon. Il est 7h23, le train part dans une minute. Heureusement que c'était le bon, je n'aurai pas eu le temps d'en changer.
7h24. Le train part. Le contrôleur passe dès le début du trajet, je suis tranquille pour 40 minutes. Je m'endors. Je me réveille par à-coup, à chaque gare.
8h02. Arrivée à Montauban. Je dois encore marcher jusqu'à la fac. Je ne me sens pas mieux. Je marche à l'allure d'une tortue. Le jour s'est levé pendant que je dormais. Il fait un peu froid, mon sac est lourd, j'ai l'impression de ne pas avancer. Pourtant j'apprécie la lumière du matin sur les briques rouges, l'odeur de l'automne et le silence d'un vendredi de vacances.
8h30. J'arrive enfin à destination. Je suis un peu plus réveillée mais ce n'est toujours pas ça. Je vais m'asseoir devant ma salle en attendant le début du cours.
9h. Le cours commence. La prof rend le devoir fait avant les vacances. 19/20. Je suis contente. On travaille sur des textes un peu compliqués, je rame. J'ai mal à la tête. On fait une petite pause au milieu de la matinée, je suis épuisée.
12h. Le cours du matin est enfin terminé. On va manger. Je n'ai pas vraiment faim mais je me prends quand même de tout. J'arrive à tout finir sans me forcer. L'appétit vient donc bien en mangeant. J'ai toussé toute la matinée, ça ne se calme pas. Le restaurant U est glacial, on garde toutes nos manteaux, on râle. On papote, on rit aussi. C'est chouette de retrouver les copines !
13h. On reprend les cours. Je me sens mieux. J'écris à Kichou qui attends les techniciens qui doivent vérifier les équipements de notre appartement. Le cours est intéressant, et surtout moins fatiguant. L'après-midi se passe tranquillement, entre les messages de l'homme et les prises de notes.
16h. La journée est finie. Il faut encore que je retourne à la gare et que j'attrape mon train, qui part à 16h24. Je marche d'un bon pas. Je suis bien plus en forme que le matin. J'apprécie les odeurs de feu de bois, de marron et de feuilles sèches. Je trouve le Tarn magnifique. Le Vieux Pont se reflète dedans comme dans un miroir. Il fait beau, ni chaud ni froid. J'arrive à la gare en avance. D'habitude je suis toujours serrée pour avoir ce train, pas aujourd'hui. Je retrouve des amies. On prends le train ensemble, c'est bien de ne pas être seule.
17h10. J'arrive à Toulouse. J'appelle Kichou, il a loupé l'heure, il n'est pas à la gare. Tant pis, je rentre seule. Dans le métro, je rencontre une autre amie. On fait le chemin ensemble, elle m'explique comment va se passer le voyage à Paris. L'organisation est déplorable mais enfin, on fera avec.
17h30. Enfin chez moi ! Je retrouve l'homme et la bête. Je suis crevée mais contente de ma journée. je prends mon sirop pour la toux qui endort. Je lis et regarde des Silly Symphony, mais je commence à somnoler.
19h30. Je commence à franchement m'endormir. Je demande à Kichou de me réveiller pour le dîner. Résultat ? Quand il essaie je "grogne" (ce sont ses mots) et je me rendors. Je ne m'en souviens même pas. J'ai dormi jusqu'à 10h du matin, en m'exclamant sans me réveiller un grand "bonjour" au milieu de la nuit et en prenant toute la place. Bref, j'ai super bien dormi (contrairement à l'homme que j'ai embêté toute la nuit !)


Une photo qui n'a rien avoir avec le texte. Juste qu'il y en a qui ont une vie pas trop dure. Genre Diabolo.

vendredi 2 novembre 2012

Halloween

Je sais, j'avais dit jeudi, et on est vendredi. A ma décharge, je suis malade (oui, encore), et j'ai acheté un nouveau jeu vidéo (comment ça c'est une mauvaise excuse ?). Bref, on a fêté Halloween. On a fait une guirlande de toiles d'araignée, une tarte au potiron, on a décoré la table et on a regardé Monster House. Poupi s'est déguisée en sorcière, mais le reste de la famille ne s'est ni déguisée, ni maquillée. On a passé une chouette soirée (on a aussi fait un peu de shopping... de Noël !)(j'ai acheté un kit de décorations bleues et argent pour mon sapin à la Casa et un calendrier de l'Avent Playmobil)(oui je suis une grande gamine, j'adore les Playmobils). 
Quelques photos pour vous montrer nos décors :