samedi 10 novembre 2012

Chronique d'une journée ordinaire (mais fatiguante)

Vendredi, 6h. Le réveil sonne. J'ai mal dormi, la toux et le chat ont gâché ma nuit. Difficilement, je me lève. Je suis épuisée alors que la journée n'a pas commencée. Je me force à prendre un petit-déjeuner pour tenir le coup jusqu'à midi. 
7h. Départ de l'appartement. Direction la gare. Kichou m'accompagne. On prends le métro. Je dors debout. Je suis dans le flou le plus total. On arrive à la gare. Mon train est affiché mais arrivée au quai il est marqué comme train à l'arrivée et pas comme train au départ. Je monte quand même dedans. Je croise la professeure qui assure les cours aujourd'hui. Elle aussi se demande si c'est le bon train. On attends d'avoir plus de renseignements. Finalement, la voix électronique nous renseigne. C'est le bon. Il est 7h23, le train part dans une minute. Heureusement que c'était le bon, je n'aurai pas eu le temps d'en changer.
7h24. Le train part. Le contrôleur passe dès le début du trajet, je suis tranquille pour 40 minutes. Je m'endors. Je me réveille par à-coup, à chaque gare.
8h02. Arrivée à Montauban. Je dois encore marcher jusqu'à la fac. Je ne me sens pas mieux. Je marche à l'allure d'une tortue. Le jour s'est levé pendant que je dormais. Il fait un peu froid, mon sac est lourd, j'ai l'impression de ne pas avancer. Pourtant j'apprécie la lumière du matin sur les briques rouges, l'odeur de l'automne et le silence d'un vendredi de vacances.
8h30. J'arrive enfin à destination. Je suis un peu plus réveillée mais ce n'est toujours pas ça. Je vais m'asseoir devant ma salle en attendant le début du cours.
9h. Le cours commence. La prof rend le devoir fait avant les vacances. 19/20. Je suis contente. On travaille sur des textes un peu compliqués, je rame. J'ai mal à la tête. On fait une petite pause au milieu de la matinée, je suis épuisée.
12h. Le cours du matin est enfin terminé. On va manger. Je n'ai pas vraiment faim mais je me prends quand même de tout. J'arrive à tout finir sans me forcer. L'appétit vient donc bien en mangeant. J'ai toussé toute la matinée, ça ne se calme pas. Le restaurant U est glacial, on garde toutes nos manteaux, on râle. On papote, on rit aussi. C'est chouette de retrouver les copines !
13h. On reprend les cours. Je me sens mieux. J'écris à Kichou qui attends les techniciens qui doivent vérifier les équipements de notre appartement. Le cours est intéressant, et surtout moins fatiguant. L'après-midi se passe tranquillement, entre les messages de l'homme et les prises de notes.
16h. La journée est finie. Il faut encore que je retourne à la gare et que j'attrape mon train, qui part à 16h24. Je marche d'un bon pas. Je suis bien plus en forme que le matin. J'apprécie les odeurs de feu de bois, de marron et de feuilles sèches. Je trouve le Tarn magnifique. Le Vieux Pont se reflète dedans comme dans un miroir. Il fait beau, ni chaud ni froid. J'arrive à la gare en avance. D'habitude je suis toujours serrée pour avoir ce train, pas aujourd'hui. Je retrouve des amies. On prends le train ensemble, c'est bien de ne pas être seule.
17h10. J'arrive à Toulouse. J'appelle Kichou, il a loupé l'heure, il n'est pas à la gare. Tant pis, je rentre seule. Dans le métro, je rencontre une autre amie. On fait le chemin ensemble, elle m'explique comment va se passer le voyage à Paris. L'organisation est déplorable mais enfin, on fera avec.
17h30. Enfin chez moi ! Je retrouve l'homme et la bête. Je suis crevée mais contente de ma journée. je prends mon sirop pour la toux qui endort. Je lis et regarde des Silly Symphony, mais je commence à somnoler.
19h30. Je commence à franchement m'endormir. Je demande à Kichou de me réveiller pour le dîner. Résultat ? Quand il essaie je "grogne" (ce sont ses mots) et je me rendors. Je ne m'en souviens même pas. J'ai dormi jusqu'à 10h du matin, en m'exclamant sans me réveiller un grand "bonjour" au milieu de la nuit et en prenant toute la place. Bref, j'ai super bien dormi (contrairement à l'homme que j'ai embêté toute la nuit !)


Une photo qui n'a rien avoir avec le texte. Juste qu'il y en a qui ont une vie pas trop dure. Genre Diabolo.

2 commentaires:

  1. Purée, le chat qui ronronne dans mes noreilles alors que je peux faire la grasse mat, j'ai failli l'exploser samedi matin. Bon, je l'ai viré de la chambre ^^

    Le toplexil, il est mortel, fais gaffe ^^

    t'as passé un bon week end, au moins?? :p

    RépondreSupprimer
  2. Les chats quoi... M'enfin, ils sont tellement mignons ! Ouais mon week-end ça allait pcq du coup, je suis guérie !

    Et toi les vacances avec tes trois ? C'est bien la reprise de l'école ? ^^

    RépondreSupprimer