jeudi 27 juin 2013

La vie.

Le temps passe. Tranquillement. Je rêve, de plus en plus. J'ai des projets pleins la tête. Des envies d'ailleurs. Ma vie est normale. Sans heurts. J'ai l'impression d'être dans du coton. J'attends. De pouvoir, de vouloir. C'est l'entre-deux. Plus vraiment étudiante, pas tout à fait dans la vie active. Le temps d'un été. J'aimerai que ce moment ce prolonge et en même temps j'ai hâte d'avancer.
Je crois que ma relation avec Kichou a changée, évoluée. On a passé un cap. Comme si notre amour était maintenant un rocher qui résiste à tout. Que plus rien n'ébranle. L'assurance tranquille que notre avenir entier se fera à deux.
Et ce désir d'enfant qui me tord les tripes, et qui en même temps est devenu un compagnon. Je regarde mon ventre plat et je me dit un jour, bientôt. Et je rêve en voyant les enfants des autres. Un jour, je me suis réveillée, et j'avais vu ma fille. 5 ou 6 ans, des couettes et des bottes en caoutchouc et son manteau de pluie rouge. Moi qui est envie d'un garçon, je vois ma fille en songe. Peut-être que c'est prémonitoire.
On parle mariage aussi, et départ pour quelques années au Canada. On pense aussi à l'Angleterre, et moi, je rêve juste de repartir en Irlande.

Et à côté, il y a la trouille. Et si on n'y arrive pas ? Comment gérer l'échec de ma vie après celui de mes parents ? Si c'est dans les gênes l'échec ? Si mes rêves de grandeur et d'ailleurs ne se réalisent pas ?

J'ai peur, mais je continue à avancer. Avec la certitude que l'homme à mes côtés est le bon, mon futur mari et  qu'il sera le père de mes enfants.

La vie, l'avenir.

Canal de Brienne, Toulouse.

samedi 1 juin 2013

La fin d'une ère.

Depuis jeudi c'est fini. Je ne suis plus étudiante. Enfin, officiellement, je le suis jusqu'en septembre, mais les partiels de fin de semestre sont terminés. Je suis contente que ça se termine. Les études, j'aimais ça, mais ça commençait à devenir long. Beaucoup de monde m'a demandé pourquoi je ne continuai pas en master. C'est une simple question de motivation. Je pourrais, mes notes sont suffisamment bonnes pour être acceptée, mais ça ne m'intéresse pas. J'ai connu beaucoup de déceptions et de déconvenues ces deux dernières années et je n'ai plus l'énergie d'en subir d'autres. Donc, j'arrête.
Je n'ai pas peur d'entrer dans le monde du travail. Mais j'ai peur du chômage. Mes trois mois d'été sont assurés mais après ? Comment faire ? Au pire, je trouverai un travail alimentaire, mais j'aimerais vraiment garder un pied dans le monde de la culture. Enfin, pour l'instant, je profite de n'avoir rien à faire. Rien à préparer, rien à rendre tel jour, dernier délai. C'est bon de ne pas stresser. Je pense de nouveau à moi, à nous. Aux loisirs, aux sorties. A tout ce que j'avais mis entre parenthèses pour boucler cette année marathon.
Dès que j'aurai un peu d'argent, je me mettrai à faire de la Fimo. Je vais me remettre à lire aussi, ce que j'ai beaucoup trop négligé ces derniers temps. 
J'ai des tonnes et des tonnes de projets. J'ai l'impression que ma vie commence pour de bon.