Les plaisirs simples

Sortir du travail, dans le froid glacial, mais sous le soleil qui se couche. La lumière est douce, tendre, contraste avec l'air piquant. Rallier à pieds la station de métro de notre ligne au lieu de faire le changement. Discuter avec Chéri qui est venu me chercher. Rêver des Fêtes qui arrivent.

Arriver chez soi, dans la chaleur de l'appartement. Se faire un Chai Latte Lemongrass. Manger en même temps une gaufre liégeoise et du gâteau de Noël.

Allumer une bougie parfumée au cacao et à la pistache. Se mettre en pyjama, et se blottir sous la couette. Ecouter la reprise magnifique d'une chanson merveilleuse.
Manger de la soupe chaude et des coquilles Saint-Jacques.

Profiter des plaisirs simples de la vie.

Et dans un mois, Noël

Déjà cette période de l'année. 2013 a disparu dans un trou noir. J'ai retrouvé mon travail à la bibliothèque, avec autant de plaisir qu'en juin. Du coup, le temps file et file encore. Je n'ai pas encore commencé mes achats de Noël. Il va falloir que je me dépêche, d'autant que ma sœur va faire 11 ans le 19 décembre et que je n'ai pas non plus de cadeau.

Le mois de décembre va être très chargé. Ma maman déménage mi-décembre, ensuite il y a nos anniversaires et de suite après Noël. Et je n'ai RIEN préparé. Il va falloir que je me bouge, mais je fais la flemmarde. La reprise du travail m'a un peu désorganisée et comme en plus le froid me fatigue, en rentrant, je n'ai qu'une envie, me glisser sous ma couette. 

J'ai quelques soucis avec mon contrat de travail, mais je suis heureuse malgré tout. Je prends le temps de me faire plaisir, de me pomponner, de vivre. J'adore la période des Fêtes. J'ai hâte de commencer à décorer l'appartement (je le fait toujours le premier décembre). Bientôt 2014, le départ en Irlande se rapproche, l'envie de faire un bébé se fait plus forte, et je me dis bientôt, bientôt. Le temps passe vite, je suis bien.

Manucure d'hiver

Oh, et puis, j'ai envie de relire Harry Potter. Alors, pendant les vacances de Noël, je vais reprendre la saga. Je suis sûre que pleins de souvenirs vont remonter à la surface. Ces livres représentent toute ma jeunesse, depuis mes 8 ans jusqu'à aujourd'hui. J'ai hâte de m'y replonger.

Amitié

Je ne suis pas inscrite sur Facebook. J'ai refusé de céder aux sirènes et même si je ne le regrette pas, des fois, je me rends compte que les autres se sont sans doute éloignés à cause de ça. Mais est-ce une si mauvaise chose ?

Tout à l'heure, je me suis connectée sur le compte de Chéri, qui n'utilise FB que pour chatter. J'ai été prise de curiosité parce-que je savais que deux de mes connaissances (anciennes connaissances en fait) avait eu des bébés. Je voulais les voir, avoir des nouvelles, mais comme je ne vis pas dans la même ville et que je n'ai pas leurs numéros, il ne restait que le réseau social. De fil en aiguille, je suis passée de profil en profil. Et je me suis rendue compte qu'en fait, ça ne m'intéressait pas. Ma vie n'a rien à voir avec les leurs. Tous ces gens suivent leur propre chemin, avec leurs joies et leurs peines. Tout comme moi. Il n'y a rien à envier, rien à triompher. Peut-être que en étant sur Facebook, leurs vies se mêleraient parfois à la mienne. Mais rien n'est moins sûr. 

Alors voilà, les liens se sont distendus, puis rompus. C'est la vie. Je suis toujours amie avec certains, je ne me sens plus aucune attirance pour d'autres. Avec le temps, j'ai rencontré d'autres personnes, que j'ai aussi perdu de vue, et puis fait encore de nouvelles rencontres. Je suppose que je ne suis pas fidèle en amitié. J'aime faire des rencontres, mais je n'aime pas être trop proche des gens. Je suis fusionnelle avec Kichou et extrêmement proche de ma famille maternelle. La seule amie à qui je dis tout a grandi avec moi. Pour moi, c'est suffisant. Émotionnellement, je ne peux pas m'investir plus. Mon temps n'est pas extensible, et après le travail, le temps libre qui me reste est réservé à ceux qui me sont indispensables. Je n'ai jamais envie de sortir boire un verre (de toute façon, je ne bois pas d'alcool) ou de faire du shopping entre filles. C'est peut-être pour ça que j'ai si peu d'amies. Je n'aime pas me forcer à faire des choses qui ne me ressemblent pas. Je n'aime pas être hypocrite, et très peu de monde est prêt à m'accepter telle que je suis : une ermite fashion-victime.
Voilà, n'être pas sur Facebook m'a permis de me centrer sur l'essentiel, et de ne pas me disperser en amitiés qui ne me correspondaient plus.